A l’occasion de la 24ème journée de la fibromyalgie, il est indispensable que les malades soient enfin reconnus, soignés et considérés. La recherche doit avancer.
La fibromyalgie est une maladie douloureuse et invalidante, aux très nombreux symptômes multifactoriels.
Les malades sont fortement perturbés, douloureux et épuisés. Elle est dûe à une perturbation de la modulation des voies de la douleur. Le cerveau, hypersensible à toutes les stimulations, ne parvient pas à inhiber la douleur qui se diffuse (selon le Professeur Serge Perrot).
La maladie, par ailleurs, paraît évoluer ces dernières années, les hommes étant de plus en plus atteints, ainsi que les enfants.
A ce jour, elle est toujours déclarée comme syndrome et non comme maladie, et reconnue officiellement du bout des lèvres par les pouvoirs publics, quand l’OMS la reconnaît depuis 1992 et l’Europe depuis 2009.
La recherche est très insuffisante pour comprendre son élément déclencheur ou soigner les malades.
Or, c’est près de trois millions de malades qui sont touchés!
Des malades qui ne sont pas reconnus, au mieux déclarés en dépression, mal considérés par les fibrosceptiques, et exclus de la société par cette non reconnaissance.
Malgré la commission d’enquête parlementaire de 2016, issue du combat de Mr le député Patrice Carvalho, et ses 20 propositions, rien à ce jour n’a changé dans la condition et le respect des malades. La prise en charge de cette pathologie fait toujours cruellement défaut.
La fibromyalgie est une maladie non acceptée, non reconnue, qui pose question, mais elle ne constitue pas un sujet intéressant pour les pouvoirs publics. Trois millions de concitoyens sont concernés mais demeurent invisibles: la sécurité sociale ne les intègre pas dans ses statistiques.
Il est urgent que les choses bougent.
C’est pourquoi à l’appel de l’association Fibromyalgies.fr, cette 24ème journée sera l’occasion de nous faire entendre, une fois de plus, devant le Ministère de la Santé, le 12 mai 2017 de 10 h à 17 h.
Une pétition, actuellement en cours de signature, sera à cette occasion transmise au Président(e) de la République.
Il est indispensable que les malades soient enfin reconnus, soignés et considérés. La recherche doit avancer.