La fibromyalgie: Une maladie douloureuse mais mal comprise !

Selon Top Santé, la  fibromyalgie  est une maladie qui concerne entre 2 et 5% de la population française. La maladie touche majoritairement les femmes, avec un sexe-ratio de 9:1.

Elle est « un état douloureux musculo-squelettique spontané diffus bilatéral évoluant depuis plus de 3 mois associé à la présence d’un minimum de 11 points tendino-musculaires sur 18 répertoriés”. Fibromyalgie veut dire “fibro” pour tissus fibreux, tendons ; “myo” pour muscle ; “algie” pour douleur. ».

Ce syndrome n’entraîne pas de complications graves, mais la maladie est très éprouvante et empêche souvent la personne qui en souffre d’accomplir ses activités quotidiennes.

L’existence de ce syndrome est reconnue depuis 1992 par l’Organisation mondiale de la Santé. Cependant, les médecins ne parviennent pas à détecter de lésion ni d’inflammation permettant d’expliquer ces symptômes. Certains facteurs physiologiques (anomalies du système nerveux, perturbations hormonales, etc.) et génétiques seraient en cause. Des événements extérieurs (traumatismes, infection…) pourraient aussi être impliqués.

En utilisant l’imagerie ces chercheurs de l’Université du Michigan ont apporté des preuves que l’acupuncture, peut être efficace pour réduire les symptômes de fatigue et de douleur chez des patients diagnostiqués avec la fibromyalgie durant au moins un an. Ces données publiées dans le Journal of NeuroImage, montrent, avec 8 séances d’acupuncture une réduction de 50% de la douleur chronique chez ces patientes atteintes de fibromyalgie. « Ces résultats suggèrent que l’acupuncture en agissant sur la voie de signalisation MOR contribue à amortir les signaux de douleur et à l’apaiser dans la fibromyalgie », explique Richard Harris du département d’anesthésiologie de l’université du Michigan.

«Alors que les analgésiques opioïdes, comme la morphine, la codéine et d’autres médicaments, travaillent aussi en se liant à ces récepteurs opioïdes dans le cerveau et dans la moelle épinière, l’acupuncture, en augmentant la disponibilité de liaison de ces récepteurs est également associée à une meilleure efficacité de ces médicaments », conclue Richard Harris du département d’anesthésiologie de l’université du Michigan.

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